Les moteurs d'aiguillages

Pourquoi cette page concernant les moteurs d'aiguillages??? Tout simplement pour vous informer que l'on ne peut malheureusement pas utiliser, en numérique, n'importe quel décodeur avec n'importe quel moteur (C'est par expérience que je vous dédis cela).



Informations techniques sur les moteurs d'aiguillages

Tous les moteurs d'aiguillages(et/ou signaux mécaniques) que vous trouverez dans le commerce, ou que vous pourriez réaliser, utilisent des mécanismes, des propriétés, des principes,... différents. On peut donc les ranger en 3 classes :

* Les électromagnétiques


Peco PL10e


Peco PL10w


Minitrix 14935 - 14934


Roco 42624


Marklin 7549


Bemo 4406 000 4407 000


Tillig 83511/2  - 83513/4


Pilz


Fleismann 

Ces moteurs sont généralement équipés d'un certain nombre de bobines à fil de cuivre(solénoïde). Dés lors qu'un courant électrique alimente une bobine celle-ci attire une pièce métallique. Sur cette pièce, la commande des aiguilles est reliée. Généralement, à chaque extrémité de la pièce métallique se trouve une bobine permettant un déplacement dans deux sens(aiguilles déviés ou non). Le courant de commande privilégié est l'alternatif mais ils supportent aussi le continu mais attention à la durée de commande : Les bobines ont tendance à chauffer rapidement cause à terme de leur destruction. Ce principe de mouvement par bobine est très répandu, crée un déplacement très rapide et souvent bruyant. On le rencontre aussi pour la commande d'autres appareils : Passage à niveau, dételeur (contient qu'une bobine), signaux mécanique...


* A moteur rotatif


Brawa 3860

Conrad 219998 - 99

Bemo 4425 000

Fulgurex

Hoffmann MWA

Lemaco

Burhner

Roco

Tillig 86110

Tortoise

Mbtronik commande de servo-moteur
Traintronic 5051

Ces moteurs sont équipés d'un moteur électrique rotatif. Ils sont généralement alimentés en courant continu et l'inversion de polarité permet le changement de sens de déviation. La vitesse de déplacement varie selon leur conception : Equipés d'un système vis sans fin le mouvement est plus lent (les conrad et Hoffmann MWA n'en sont pas équipés). Ce principe de mouvement demande un temps de commande plus long, est moins bruyant que les solénoïdes, l'arrêt du mouvement fait intervenir les micros-contacts qu'il faudra régler. On le rencontre aussi pour la commande d'autres appareils : Passage à niveau,...

Un cas particulier : Certains moteurs sont de type Pas à Pas que l'on ne peut pas commander simplement par un courant continu. L'intervention d'un montage électronique est impératif. Ce principe permet un déplacement très précis des aiguilles.


* A fils à mémoire de forme


Rail pro

Flexinol

Ici on fait intervenir l'effet d'un courant continu régulé sur un fil spécialement élaboré : Le fil se contracte doucement. Ce principe appliqué à la commande des aiguilles a de très nombreux avantages : Pas de bruit, tension réduite, encombrement limité mais les montages équipés existant tiennent encore d'un développement personnel. Le seul commercialisé vient de la marque Pégaze : MOTAIG.
 


Dans à peu près chaque classe vous pouvez trouver des fonctionnements se rapprochant plus ou moins de la réalité (mouvement lent : "A moteur rotatif", brusque, semi-lent). Chaque classe dispose bien sur des avantages et des inconvénients...

 

Pour leur utilisation au numérique, certains critères doivent être impérativement relevés, ce qui permettra d'éviter toute erreur de choix (décodeur-moteur). Il faut donc repérer :

* Leur appartenance à une classe.
* Le type de courant à alimenter (AC-DC),
* Leur consommation (en Ampère)



Informations techniques sur les décodeurs

En ayant consulter la page sur les décodeurs pour les moteurs d'aiguillage, vous avez pu remarqué qu'il existe plusieurs types de décodeur. De base, à commutation, avec relais bistable ou non... C'est ici qu'il faut faire attention. Car bien que proposé pour tel ou tel classe de moteurs d'aiguillage, on peut avoir des surprises (et même des grosses...).

 

Quelques remarques :

Exemples de décodeur

Un décodeur de base (normalement réservé pour la classe des "électromagnétiques") ne délivre pas en sortie un courant alternatif mais du continu.

<<< Bien que proposé avec la possibilité d'alimenter les moteurs avec un transformateur supplémentaire (évite d'utiliser le courant du signal numérique) le courant de sortie est toujours du continu.
* Il est généralement limité en intensité pour l'alimentation de ces moteurs (maximum 1 ampères). Pourquoi je dis cela, car ces moteurs électromagnétiques fonctionnent beaucoup mieux en alternatif. S'ils sont alimentés en continu la tension d'alimentation doit être élevée pour un fonctionnement équivalent (12V continu ne suffit pas pour un fonctionnement idéal à 16V alternatif).
* Pour la plupart, ils sont très gourmands en intensité même pour des moteurs recommandé "Digital" : Consommant de 0.9 à 2.5 ampères, ils sont soit trop juste ou bien supérieur à ce que le décodeur peut leur fournir. Pour palier à ce problème de consommation, le seul remède est d'ajouter des relais (Voir autres pages dans "Infos diverses").
* Ils conviennent très bien pour la commande du fil à mémoire de forme, 

A noter aussi que le temps de fonctionnement(commutation) est minime, ce qui évite parfois les erreurs de manipulation ou de destruction de composant du décodeur.

 

Un décodeur de commutation, quand à lui, doit faire durer le signal de fonctionnement (de commutation). Il est donc fortement conseillé pour commander les moteurs d'aiguillages de classe "à moteur rotatif", des éclairages, ou moteur à forte consommation(mais équipé de fin de course)....

Il est vraiment idéal pour les moteurs à mouvement lent.

 

Il existe aussi des décodeurs pouvant piloter des moteurs pas à pas (style servo-moteur). C'est bien sur le nec plus ultra mais attention au porte-monnaie...

 

Quelque chose à compléter..???. n'hésitez pas à me contacter...