Décodeur : Tout type

Montage Décodeur embarqué

Machine : Jouef

Réalisation du sujet : M Moreau
Mise en page : GuY - ToutenN

Echelle HO  

27 mai 2004 

Avant propos

Voici un dossier, proposé par M. Moreau, qui va ravire certainement plus d'un. Mais comment vais-je digitaliser mes anciennes loco Jouef??? : C'est que ce va vous décrire ce dossier... Bonne lecture...

Le Montage

 

Les motrices Jouef (HO), fabriquées dans les années 1970 – 80, qui sommeillent parfois dans les greniers, sont très faciles à convertir à la commande numérique. La simplicité de leur conception et leur volume intérieur disponible, permettent en outre d’exploiter toutes les fonctionnalités offertes par l’électronique embarquée. Avec un peu d’expérience, l’une de ces machine peut parvenir à rivaliser ses homologues contemporaines, mais à un coût deux fois moindre.

L’outillage nécessaire se résume à :

  • un fer à souder,

  • un pistolet à colle,
  • tournevis, pinces, ….

Les fournitures sont parfois plus délicates à choisir :

  1. Une motrice : l’idéal pour se faire la main est un modèle simple, comme la BB 9288 ou 67001 (châssis zamac), facile à démonter et remonter (environ 40 €uros d’occasion).


(Illust. Catalogue Jouef 1976)

  1. Un décodeur : son choix dépend principalement de celui de la centrale numérique d’alimentation du réseau. Pour un réseau initialement conçu pour une alimentation en courant continu à deux rails (standard Jouef, Lima, Roco), il est plus simple d’opter pour une centrale numérique de type LENZ ou ROCO (même fabrication) qui ne nécessitent pas de transformation du circuit, et sont d’utilisation simple. Dès lors que l’encombrement n’est pas un problème, un décodeur LENZ réf : LE 1024A (maximum 35 €uros), constitue une bonne base de départ.

  1. Le moteur : selon l’usage voulu, il se peut que le moteur d’origine devienne insuffisant en puissance (même pour un moteur 5 pôles), dès lors qu’il s’agit de tracter plus de cinq voitures. Il peut être facilement remplacé par un moteur Maxon ou J.E.I. (environ 15 €uros). L’éclairage : les motrices Jouef sont généralement munies à l’origine d’un éclairage par ampoule à incandescence (12 volts), dont l’inversion selon le sens de la marche est assuré au moyen de diodes. L’alimentation électrique en mode numérique étant d’une tension moyenne de 16 volts, il convient de se procurer de nouvelles ampoules supportant cette tension, sinon des leds qui les remplaceront avantageusement (3 ou 4 €uros).

  1. Les pantographes : accessoirement, certains puristes pourront constater que la BB 9288 est munie en réalité de pantographes de type G, et non ceux unijambistes installés par Jouef sur son modèle. Une paire de pantographes peut être à prévoir, notamment si ceux d’origine ont vécu (prévoir environ 20 euros pour une paire de pantos Sommerfeld).

Une fois le matériel et l’outillage réunis, il faut procéder.

Etape 1. le démontage :

Une fois le châssis à nu, il reste à enlever tous les fils électriques (figurés ci-dessous en rouge et bleu) et les diodes :

(A noter que suivant les modèles, les fils d’alimentation des ampoules, et les diodes, sont directement soudées aux bornes du moteur)

Etape 2.   L'installation du décodeur :

Le décodeur se présente habituellement de la façon suivante :

Il faut savoir qu’à la différence d’un circuit analogique à courant continu, dont la tension d’alimentation varie entre 0 et 12 volts, la centrale numérique alimente le circuit en courant de type alternatif à une tension constante (équivalente à 16 volts). Les commandes destinées à chaque machine sont codées et transmises par l’effet de la variation de la fréquence de l’alternance du courant. Le décodeur installé dans la motrice reconnaît ainsi les instructions qui lui sont destinées, avant de redresser ce courant pour l’alimentation contrôlée du moteur, de l’éclairage et autres accessoires.

Ses fonctions sont multiples :

  • Lecture des données transmises par le courant d’alimentation,

  • Redressement du courant (alternatif à continu),
  • Contrôle de la tension transmise au moteur,

  • Allumage des feux.

Pour cela, et à la différence du montage électrique d’origine, seul le décodeur est relié aux bornes d’alimentation de la motrice, avant d’alimenter lui-même les différents organes de la machine.

Les fils d’alimentation du décodeur sont ceux de couleur rouge et noir, qui sont donc à souder aux contacts d’alimentation du châssis.

Les fils orange et gris (courant de traction) sont à souder chacun à une borne du moteur.

Les fils jaune et blanc sont à souder chacun à l’une des bornes de chaque ampoule. Le fil bleu (retour commun), est à souder à l’autre borne de chaque ampoule.

Le tout est enfin positionné, en prenant soin d’isoler très soigneusement tout les contacts, spécialement autour du décodeur.

N.B. : Si vous avez choisi un décodeur LENZ 1024 A, il comporte deux fils supplémentaires (vert et violet) dont nous reparlerons plus loin. Pour l’instant, les extrémités de ces deux fils sont soigneusement isolées, et scotchées au châssis.

Un remontage partiel est ensuite effectué pour pouvoir réaliser les essais

Etape 3.   Les essais :


Une fois les bogies et le lest remontés, un premier essai s’impose.
Au préalable, il n’est jamais inutile de nettoyer complètement les essieux et l’ensemble des contacts. Un brin de lubrifiant peut également améliorer les roulements du bogie moteur.
La machine sur les rails (la commande de marche au point mort) ne doit émettre aucun bruit. Si au premier contact avec les rails un bourdonnement se fait entendre, surtout ne pas insister, et vérifier que les fils sont correctement reliés, ou qu’il n’existe aucun élément métallique en contact avec le décodeur (ce qui pourrait être fatal au décodeur, qui émet alors une petite fumée funèbre en guise d’adieu).
Ce premier test passé avec succès, on peut alors actionner la commande de marche. Le moteur émet à bas régime un grésillement tout à fait normal (dû au hachage du courant de traction par le décodeur). Il faut néanmoins vérifier que le décodeur ne chauffe pas excessivement. S’il devient très rapidement brûlant au toucher à bas régime, un changement du moteur peut être nécessaire.
Si la machine évolue en marche arrière, alors que la commande est actionnée marche avant, il suffit de retourner la machine (tête bêche), et tout rentrera dans l’ordre.

Ces premiers efforts sont alors récompensés par les joies de la commande numérique (ralenti à très bas régime impeccable, accélération et décélération progressive, progression constante en montée ou descente, …).
La traction testée, reste l’éclairage :
A la différence du mode analogique, les ampoules ont une luminosité constante, même lorsque la motrice est à l’arrêt (pour les système Lenz ou Roco la commande " F 0 " ou " * " allume et éteint les feux).
Dans le cas où l’ampoule arrière s’allume en marche avant, et inversement, il suffit de souder le fil blanc à la place du jaune (et inversement).

 

 

Les Améliorations d'aspect, de rendement, de fonctionnement..

Les essais achevés, la caisse est enfin remontée, et la motrice retrouve son aspect initial, sauf à procéder à certaines amélioration.

>>
Éclairage par leds

 

>>Amélioration des contacts
(rédaction en cours)

>>
Changement du moteur
(rédaction en cours)

>>
Eclairage de la rame tractée
(rédaction en cours)

>>
Elévation des pantographes
(rédaction en cours)

 

Conclusion

Qu'en pensez vous?? intéressant NON???

Remonté