Après une longue interruption, je me suis remis au modélisme
ferroviaire depuis l'année 2000. J'avais commencé un réseau HO mais la place me
manquait. Relégué dans un grenier aux formes non rectilignes, son accès et
sa mise en œuvre étaient difficiles. Au cours des différentes rencontres et
visites faites pendant des
manifestations, j'ai découvert l'échelle N qui m'était complètement inconnu et
le "digital" qui me permettrait d'ajouter du piquant et augmenter mon intérêt
pour le jeu. Un déménagement arrivant, j'ai pris prétexte pour tout revendre.
Profitant du temps d'installation dans ma nouvelle demeure, j'ai recréé une
petite collection en N et recueilli un maximum de renseignement.
Après avoir comparé les différents systèmes particulièrement
Lenz et Uhlenbrock j'ai pu acquérir, avec beaucoup de chance, une centrale Intellibox de chez Uhlenbrock qui apporte beaucoup d'avantages :
* Dispose de deux postes de conduite
* Gère tous les décodeurs compatibles NMRA et peut les commander
simultanément
* Compatibilité avec tous les systèmes (matériel märklin, lokmaus1, loconet
digitrax...)
* Dispose de nombreuses possibilités (multi langage, nombreux connecteurs...)
* Facile à régler et à utiliser
* ... Voir le descriptif complet de ses possibilités
Commençant par un ovale sur la table
à tapisser, j'ai pu m'entraîner à l'installation et
à la programmation des décodeurs embarqués (manipulation des Variables de
configuration) dans certaines machines. Voici avec quoi j'ai débuté :
Le matériel de départ :
* La console INTELLIBOX
* Une commande LOKMAUS1
* Une alimentation
"maison" constituée d'un transfo torique 2x15V 150VA protégé
par fusible (2.5A en entrée, 5A par sortie). A savoir qu'un transfo de
kit halogène en 12V 60VA convient si l'on a pas beaucoup de machines à
faire tourner simultanément. |
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La
seconde étape étaient de définir les caractéristiques du futur réseau :
Le
support
Les matériaux :
Fini l'aggloméré : Trop
lourd, trop épais, aspect, réagit trop au variation climatique. J'ai donc opté
pour le contreplaqué de 10 sur un cadre de tasseau de 55 x 18 mm sur pieds de
25² mm. Hauteur de 0.81m.
Les
dimensions :
Je voulais quelque chose
que je puisse déplacer (expo, déménagement...) j'ai donc mesuré le coffre des
voitures est déterminé une valeur moyenne en largeur me garantissant aussi un
rayon minimum : 0.80 m est idéale. Pour la longueur, on arrive assez facilement
à trouver un pan de mur de 2.80 m : Je l'ai donc découpé en deux. Ce qui me fait
deux modules de 0.80 x 140 m. L'ajustement entre ces modules est assuré par deux
boulons spéciaux de raccord de meuble IKEA facile à trouver.
La voie et appareil
J'avais acheté un lot de matériel Arnold en bourse, j'avais donc en main un pont
tournant, des maquettes, engins et surtout quelques rails qui avaient subi
l'outrage d'un remisage prolongé. J'ai donc éviter la voie Arnold et me
suis reporté sur la marque PECO que je connaissais déjà pour l'avoir mis en oeuvre avec l'ex-réseau HO. Des recherches sur leur site m'ont permis de
découvrir leur gamme et ai décidé d'en employer le maximum.
Le plan
Voici le plan réalisé avec
le logiciel Raily :

Le tracé en bleu se trouve
au niveau 0, en orange au niveau 1
Ce réseau est
d'inspiration personnelle, j'ai simplement voulu utiliser le maximum de surface
possible et tester le plus grand nombre d'appareil de voie : TJD, Aiguilles
asymétriques et symétrique, pont tournant (je n'avais pas trouvé de triple) en
code 55 et 80.
La
pose de la voie
Disposant de deux codes 55 et 80, je décidais d'utiliser le code 55 pour les
parties visibles et le 80 pour les parties cachées. Pour insonoriser au maximum,
j'ai utilisé de la bande de mousse dense de 3mm de hauteur et fixé par double
face sur le support et silicone-colle très résistant du coté de la voie.
D'autres parties du réseau ont utilisé du dépron en association avec du double-face
(J'ai évité le premier prix).
Le cantonnement
Comme je voulais aller
jusqu'au bout des choses, mon objectif était d'utiliser l'ordinateur pour
m'assister dans l'exploitation du réseau. Le cantonnement avec des sections rétro-signalisées était impératif. Pour isoler chaque section, j'ai utilisé deux
méthodes : 1) L'utilisation d'éclisse plastique au niveau des appareils de voie,
2) La coupure directe sur le rail intérieur a été réalisée avec un disque à
tronçonner sur mini-perceuse. Dans cette coupure, j'ai inséré un morceau de film
transparent en plastique que j'ai collé à la super-glue et limé au profil du
rail : Les flans du rail peints, cette isolation est quasiment invisible.
La commande des aiguilles
Le fil à mémoire étant au
goût du jour, j'ai voulu le mettre en oeuvre. Mais après analyse de la place
disponible sous les supports j'ai abandonné le projet surtout que j'ai pu acquérir un lot
de moteurs PECO avec contact de fin de course. Maintenant avec tout ce que l'on a
pu imaginer et développer, avec d'autres collègues, j'aurais du attendre un
peu...
  
Photo1: essai de commande
avec Fil à mémoire de forme
Photo 2 et 3 : Câblage des
moteurs PECO par les décodeurs S-DEC-4 via des relais, Câblage des zones de
voies par modules de rétrosignalisation et Détecteur de Présence (DP1)
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