Présentation rapide du numérique ferroviaire

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Mise en page : GuY - ToutenN

Juillet 2005

Atouts-Fonctionnement-Courant Composition d'un système Possibilités-Remarques-Conseils

Alimentation de la Voie

Coupure et Isolation Commande appareils, signaux...

L'alimentation de la voie

Je ne donnerai pas ici des indications du style "entraxe de voie", "rayon de courbure" ou autres : Reportez-vous, par exemple, aux documents NMRA ou du MOROP mais quelques conseils pour préparer la voie, les appareils,... au "Digital".

En fait, il n'y a pas grand chose à dire de plus par rapport à une alimentation conventionnelle (courant continu). C'est sur que le courant c'est de l'alternatif mais il faut respecter la continuité du branchement pour éviter les court-circuits. On peut donc utiliser un code couleur de fil pour mieux se repérer. Ici Noir pour le rail interne, Rouge pour le rail externe.

Cas d'une alimentation classique
où, par exemple, le réseau ne sera pas géré par ordinateur

Si le réseau dispose d'une longueur de voie réduite : L'alimentation peut se faire en deux points. Il ne restera plus qu'à garantir une bonne continuité du courant entre les coupons de voie avec des éclisses ou une soudure de bonne qualité.

Pour un réseau plus conséquent, l'alimentation de la voie doit être réalisée en multi-point. On utilise donc un câble de forte section parcourant le réseau appelé FEEDER (dissimulé sous le réseau) et tous les 1,5 à 2 mètres on se vient piquer le courant sur le feeder avec des fils de section moins importante pour réalimenter la voie.

__ __ __ __ Câble du Feeder
- - - - - - - - - -  Câble de repiquage

Par exemple : La section de fil pour le feeder est de 1.5, pour les fils de repiquage du 0.5 est suffisant et surtout facile à dissimuler et à souder au rail.

Pour un réseau beaucoup plus conséquent ou lorsque la puissance du booster de la centrale devient insuffisante, le découpage du réseau en partie complètement isolée est à envisager. Chaque partie devra être alimentée indépendamment par un booster et un transfo. Ces boosters devront être connectés à la centrale par un câble et à un connecteur spécifique. L'utilisation d'un Feeder est encore à exploiter.

 

La Boucle de retournement

Comme en conventionnelle, la boucle de retournement en numérique pause des problèmes d'inversion de polarité et donc de court-circuit. Pour y remédier, un module de gestion de boucle est à installer pour alimenter la voie interne qui sera isolée de reste du réseau.

Voici un exemple d'utilisation d'un module de boucle.

 

Les appareils de voies

Pensez aussi à l'isolation des appareils de voies : Les aiguilles qui dévient sur les autres rails et c'est souvent le court-circuit assuré!!!!. Mais pas d'inquiétude ce problème se rencontre aussi en conventionnel. Donc vérifiez bien l'utilisation de vos appareils et s'il y a lieu à leur isolation pendant leur pose...

 

 

Cas d'une alimentation classique et par module
où, par exemple, le réseau sera aussi géré par ordinateur

Au dessus, nous avons décrit l'alimentation d'un réseau de la manière la plus classique, c'est à dire que la commande des aiguillages et le pilotage des engins se fera à vue. Mais vous pourriez avoir envie de vous faire aider par votre ordinateur. Dans ce cas, un logiciel pourra piloter les éléments numériques de votre réseau et de gérer les itinéraires de vos engins. Pour ce faire, le logiciel aura besoin de connaître la position des engins présents sur le réseau. L'utilisation de modules de rétro-signalisation pourront alors renseigner le programme sur la présence d'engins,... sur un tronçon de votre réseau. Il existe deux types de modules de rétro-signalisation :

 

Module par contact

Reprend la possibilité d'utiliser des détecteurs ponctuels (Pédale de voie, ILS,....). Dés qu'engin,... passera au niveau du détecteur, le module enverra une information au logiciel (via la centrale) qui actionnera une commande à un train à un endroit précis, un passage à niveau, l'allumage d'un feu...

 

 

Module par consommation de courant

Celui-ci est plutôt approprié pour détecter la présence d'engins, convois,... sur une section de votre réseau. Il permettra de gérer le démarrage, le ralentissement, l'arrêt des engins et de gérer leur parcours et leurs itinéraires à l'écran. En pratique, il sera ici nécessaire d'isoler ces sections du reste du réseau. Des coupures sont à prévoir et chaque section est alimentée par une sortie d'un module alimenté lui-même par la centrale ou un  booster. Dès qu'un engin, passant sur une section, consommera du courant par son moteur, éclairage, essieu graphité... le module enverra une information de présence au logiciel (via la centrale).

Exemple d'alimentation de sections avec module

Dans cet exemple, deux sections de voies sont isolés en créant des coupures sur un des rails (pas les deux). Ces sections sont alimentées par l'intermédiaire d'un module. Généralement un module peut gérer 8 sections. Pour une question d'organisation, le rail interne est celui que je prends pour supporter les coupures. On pourrait prendre cet exemple pour créer une zone de ralentissement et une zone d'arrêt.

 

A noter que l'on peut transformer des sorties d'un module par contact en détection par consommation de courant en intercalant des détecteurs(montage facile à réaliser) : Voyez le détecteur type DP1 et un autre montage plus rudimentaire. Cela permet d'avoir les deux types de détection avec un même module, d'éviter d'acheter un module pour quelques sorties(selon les cas) et d'utiliser un même module pour différentes parties isolées d'un réseau.

Dans cet exemple, on utilise un module par contact avec deux détecteurs pour alimenter des zones isolées du réseau . Sans cette astuce on aurait du acheter deux modules. Sur mon réseau, j'utilise cette technique pour surveiller les sections internes d'une boucle de retournement alimentée et gérée par un booster/bouche (Power3 d'Uhlenbrock).

 

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